formicarium
Peut-être le rare — l'anomalie —, en différant son apparition, attise-t-il le désir ; qu'il soit imperceptible aux capacités de ceux qui ont voulu l'appréhender, ou caché sous la surface de l'habituel, le désir de soi reste — avec cette occultation — stable. Mais l'exception peut être révélée, peut-être, dans le passe-temps obsessionnel de contempler l'évolution des choses : et capturée instantanément, avant que son étrangeté ne se dissipe ; cependant, parfois, l'attente est tendue, et peut pousser à induire de telles expressions insolites de la nature.
Puente capte des paysages métropolitains — ce sont des panoramas catalans — et multiplie les scènes en les alignant de manière contiguë et en bandes parallèles, à la manière de terrariums. Cette disposition semble vouloir souligner et dramatiser la multitude de supercolonies, dont les individus qui la composent voient dans un tel exercice leur identité éteinte et l'anonymat accentué, au nom d'une communication d'ordre complexe à laquelle ils participent, constituant, à leur tour , une organicité aux frontières reconnaissables : il ne s'agit plus alors d'identités qui se désagrègent au milieu de la foule, mais d'un seul corps communautaire, non dépourvu cependant d'une composante sinistre. Délimitées dans les judas que l'agent observateur a dans son montage, les scènes dramatisent le sens photographique de la capture, et connotent une certaine urgence de l'observateur ; et, à l'occasion, ils sont dynamisés comme un roman-photo paysage et ethnographique.
Peut-être l'étrange chose - l'anomalie - en différant son apparence, stimule-t-elle le désir ; Qu'il soit imperceptible aux capacités de ceux qui veulent l'appréhender, ou recroquevillé sous la surface de l'habituel, le désir de soi reste - avec cette occultation - stable. Mais l'exception peut être révélée, peut-être, dans le goût obsessionnel de contempler l'évolution des choses : et capturée instantanément, avant que son étrangeté ne se dissipe ; cependant, parfois, l'attente est tendue, et peut pousser à induire de telles expressions communes de la nature.
Puente capte des paysages métropolitains -ce sont des paysages catalans-, et multiplie les scènes en les alignant de manière contiguë et en bandes parallèles, à la manière de terrariums. Cette disposition semble vouloir souligner et dramatiser la multitude des supercolonies, dont les individus qui la composent voient leur identité comme éteinte et anonyme, dans l'intérêt d'une communication complexe à laquelle ils participent, constituant, à leur tour, une organicité de frontières reconnaissables. : ce ne sont plus alors les identités qui se désagrègent au milieu de la foule, mais un seul corps communautaire, non dépourvu pourtant d'une composante sinistre. Enchâssées dans les judas que l'agent observateur aménage dans son montage, les scènes dramatisent le sens photographique de la capture, et connotent une certaine urgence de l'observateur ; et, à l'occasion, ils deviennent dynamiques comme un paysage et fotonovela ethnographique.
Damien Cabrera
Asunción, juin 2017
PRESSE
•http://www.dechivilcoy.com.ar/fotogaleria-22-formicarium-fotografias-recientes-de-alfredo-quiroz-bernardo-puente/
•http://www.xn--maslacampaa-beb.com.ar/noticia.php?id=18184&edicion=2017-08-16%2023:30 :Onze
•http://www.larazondechivilcoy.com.ar/locales/2017/8/12/formicarium-fotografias-recientes-alfredo-quiroz-bernardo-puente-91172.html
•http://www.dechivilcoy.com.ar/fotografia-formicarium-una-muestra-internacional-en-fotogaleria-22/